Le Criminologue était presque parfait

Genres : Science-fiction, Cyberpunk

Thèmes : intelligence artificielle, enquête criminelle, réalité virtuelle, androïdes

4 650 mots

Auteur : Jonathan Grandin

Une idée fabuleuse avec une nouvelle technologie capable de savoir qui a commis un crime. Seulement, ce système a ses failles. Sa nouvelle gérante est convaincu que son patron a été assassiné et non intoxiqué mais par qui ? Elle fait appel à son ancien associé en prison pour l’aider à résoudre cet énigme. Je n’en dis pas plus mais j’ai adoré la plume subtile de l’auteur.

Zaphrina Makichan, Les Sortilèges des mots

Astorius Kranz, magnat de la justice cybernétique, est mort. Un accident stupide selon CrimeBuster, son intelligence artificielle capable de résoudre des milliers d’affaires en quelques secondes. Mais un meurtre pour la jeune responsable du programme qui a vu le milliardaire mourir entre ses bras.

Seul Ciarán Sandersen, l’inventeur de génie qui a programmé CrimeBuster, pourrait l’aider à trouver l’assassin. Mais comment convaincre un homme qui purge une longue peine de prison à cause de sa propre création ?

Je me doute que ta vie a beaucoup changé, Ciarán, mais il faut que tu retrouves le sens des réalités rapidement. Nos concurrents n’attendent qu’une erreur de CrimeBuster pour le faire chuter de son piédestal. Si comme je le crois Astorius a été assassiné, ils lanceront leurs chiens contre le mental d’investigation criminelle le plus performant de la planète et la presse donnera la curée. Les actions Kransand ne vaudront plus rien. Tu passeras de multimilliardaire à détenu ruiné avant d’avoir saucé tes foutus pancakes.

Extrait de la nouvelle

Cette nouvelle est un peu une enquête criminelle conjointe entre la nouvelle Rapport minoritaire (Minority Report) de Philip K. Dick et le film Fortress de Stuart Gordon avec Christophe Lambert.

Revue Etherval n° 18, “Enigma”

Si l’examen des preuves et des suspects reposait sur les calculs d’une IA serait-on face à Un Criminologue presque parfait ? Un huis clos signé Jonathan Grandin où l’erreur n’est pas possible ou c’est direct la case “prison”.

Andréa Deslacs, anthologiste

Au sommaire :

• Lætitia Beau, pour « Élémentaire, mon cher poulpon ! »
• Agathe Tournoi, pour « Double don »
• Julie Limoges, pour « Le Cas Percy Robert »
• Elena Kent, pour « Colombe et les  fleurs de lave »
• Andréa Deslacs, pour « Le Pince sans rire »
• Jonathan Myriel, pour « Les Pétrophages d’Arabesque »
• Jonathan Grandin, pour « Un Criminologue presque parfait »
• Manu Breysse, pour « Le Farfadet, l’icorne et l’oeuf perdu » (en exclusivité numérique)

Illustration de Charlotte Granié Cha’peau rouge