Je suis tombé récemment sur un bouquin de SF des années 80 qui imaginait un futur où les guerres étaient remplacées par des compétitions sportives dans des arènes.

Le principe : des guerriers d’élite représentent une faction et se battent pour elle et le vainqueur remporte le conflit. Ce qui permet d’éviter les morts et les destructions inutiles.

Soit, pour paraphraser une célèbre citation :

Le sport comme une extension de la politique par d’autres moyens –
Pas Clausewitz

C’est une idée que tu as peut-être croisée comme moi dans la nouvelle Du pain et des jeux de Bernard Werber ou bien dans cette excellente planche de Boulet, pas exactement dans le sujet mais franchement très marrante. Sans oublier cette petite histoire sans prétention assez méconnue mais que je te recommande et qui s’appelle Hunger Games.

Quoique ce ne soit pas tout à fait la même idée puisque dans Hunger Games les guerriers ne sont pas volontaires et le gagnant est toujours l’organisateur. Mais ça suit globalement le même principe.

“Comment ça, pas volontaire ?”

Dans le bouquin que j’ai lu, l’histoire se passait au milieu du XXIe siècle.

Jusque là rien d’anormal, ça se passe dans le futur, c’est de la science-fiction.

Là où ça devient amusant, c’est que les les deux factions qui se battaient étaient le bloc occidental et l’URSS.

Humour soviétique.

Première erreur fatale : ne pas voir les choses à long terme

L’Union soviétique en 2050 ? Plus qu’amusant, c’est carrément ridicule.

Eh bien, ne ris pas, parce que si tu écris un roman de science-fiction sans prendre en considération quelques règles élémentaires, ceux qui te liront dans, mettons, trente ans pourraient te trouver tout aussi ridicule.

Le risque, quand tu écris de la science-fiction, en particulier si tu débutes, c’est de construire ton intrigue en extrapolant ton propre présent, dont tu es plus que familier. Après tout, il suffit d’aller au kiosque à journaux le plus proche pour trouver de quoi alimenter plusieurs romans.

Oui, je sais, aller dans un kiosque, c’est ringard : tu aurais plutôt tendance à te brancher à un newsfeed.

Mais c’est justement là où je veux en venir. Dans trente ans, un newsfeed sera probablement ringard, lui aussi.

Y avais-tu songé en glissant ce mot avec un sourire de contentement dans le chapitre que tu viens d’écrire, persuadé que ça donnerait une touche moderne à ton récit ?

Hélas, les newsfeed ont tous disparu en 2034. En revanche, tu l’auras noté, le placement produit existe toujours.

Deuxième erreur fatale : ne pas penser à ses lecteurs du futur

Il y a aussi un autre facteur à ne pas négliger : certains écrivains de science-fiction cherchaient à satisfaire les lecteurs de leur époque et n’ont pas forcément pensé à la réaction de ceux qui les liraient dans le futur.

Le comble pour un écrivain de science-fiction : ne pas penser à ses lecteurs du futur.

Certains de ces romans aujourd’hui ringards étaient parfois des commandes. Les éditeurs mettaient la pression sur les auteurs et il ne fallait pas forcément se lancer dans une grosse prise de tête pour sortir une histoire. On leur demandait de surfer sur l’air du temps.

Beaucoup de romans de science-fiction publiés pendant la Guerre froide ont extrapolé une relation Ouest/URSS aujourd’hui tombée en désuétude, parce que l’époque était ainsi faite que l’on ne parlait que de ça. L’holocauste nucléaire. Le Mur de Berlin. L’espionnage à grande échelle. Le maccarthysme. La catastrophe de Tchernobyl.

Quoique cette dernière risque malheureusement de durer encore quelques siècles.

Troisième erreur fatale : confondre science-fiction et politique-fiction

À notre époque, il suffit de brancher sur un newsfeed pour trouver le même genre de sujets : crise économique, crise énergétique, crise environnementale, crise des valeurs, fanatisme religieux et j’en passe.

Le souci, c’est que tu n’es pas un analyste politique. Plus précisément, ton rôle en tant qu’auteur de science-fiction n’est pas d’analyser la politique actuelle.

Attention, tu peux faire de l’analyse politique en science-fiction. C’est même chaudement recommandé si ton histoire met en jeu des intérêts à grande échelle et oppose des factions politiques.

Mais si tu extrapoles la politique actuelle pour imaginer comment elle pourrait évoluer, tu ferais de la politique-fiction. Et ce genre de livre n’est pas rangé dans le même rayon que tes auteurs favoris.

Quatrième erreur fatale : confondre futur et conditionnel

Toute la nuance se situe dans la façon dont tu vas traiter les problèmes d’aujourd’hui que je viens d’énumérer.

Le rôle de la science-fiction n’est pas de chercher à déterminer comment sera notre monde dans 30 ans. De savoir comment auront évolué nos problèmes économiques, politiques et environnementaux en partant des données dont nous disposons à l’heure actuelle.

Ça, c’est le rôle de la prospective.

En revanche :

La science-fiction ne décrit pas ce qui sera, mais ce qui serait.

Le mauvais réflexe en science-fiction, c’est de bâtir son intrigue autour d’une époque bien déterminée.

En réalité, il faut faire exactement le contraire : bâtir d’abord une intrigue avant de choisir ensuite la période adéquate.

Plus précisément, le futur le plus adéquat. Ou le passé, aussi, maintenant que j’y pense. Uchronie, steampunk, voyages temporels, présents alternatifs. Il y en a pour tous les goûts.

Mais quelle que soit la période que tu choisiras, l’intervalle disponible sera très, très grand, pour ne pas dire infini. Ce qui te laisse bien plus de possibilités qu’une banale extrapolation du présent.

Cinquième erreur fatale : confondre science-fiction et anticipation

Tom Clancy était un auteur de thriller militaro-politique qui a utilisé sa connaissance et son expertise des milieux militaires américains pour bâtir ses intrigues. Il a imaginé dans un roman publié dans les années 1980 et intitulé Tempête rouge ce que donnerait une guerre classique entre les deux blocs.

Il a situé son intrigue dans un futur “proche et indéterminé” par rapport à l’année de publication de son livre, parce que c’était un fin connaisseur du matériel militaire de son époque, et que trop anticiper n’aurait fait que le rendre imprécis.

Tom Clancy n’a pas pensé ce livre comme un récit de science-fiction. C’était un écrivain mainstream. Il est parti de son propre présent, qui était “le” point de référence à la fois pour lui et pour ses lecteurs de l’époque.

Contrairement à un écrivain de science-fiction, il n’a pas cherché à aller au-delà de la logique du présent.

Quand on lit son livre, trente ans après sa publication, on se dit : d’accord, son hypothèse ne s’est pas vérifiée, mais le traitement qu’il en a fait reste juste. On y croit. Ça aurait pu en effet se passer comme ça à l’époque. C’est ce qui caractérise un roman d’anticipation, au sens où il a été écrit avant les événements qu’il décrit.

Si ce roman avait été écrit aujourd’hui, on aurait parlé d’uchronie, et là, ça aurait été de la science-fiction.

Bien entendu, un écrivain de science-fiction n’aurait pas du tout traité ce sujet de la même façon.

Pour commencer, il aurait extrapolé les technologies militaires, exactement comme dans Command and Conquer : Alerte rouge. Dans ce jeu vidéo qui oppose les deux blocs dans un futur alternatif, on trouve des tanks Tesla, des centres de clonage et d’autres idées… plus ou moins bien inspirées.

Monsieur le Président
“Monsieur le Président, les russes envoient leurs ours de guerre !” “Lâchez les pygargues d’élite sur le Kremlin !”

Conclusion : on est indulgent avec les auteurs des romans d’anticipation que l’histoire a dépassé, alors qu’on sera intraitable avec les auteurs des romans de science-fiction que l’Histoire aura rendu carrément ringards.

Un roman de science-fiction anticipe, mais un roman qui anticipe n’est pas toujours de la science-fiction.

Sixième erreur fatale : croire que le futur est figé

Dans les années 1980, absolument personne – enfin… presque personne – n’aurait parié le moindre kopek que l’Union Soviétique pourrait un jour s’effondrer.

États-Unis versus URSS, c’était l’affrontement programmé du prochain siècle, qui se terminerait, selon l’opinion générale de l’époque, par une conflagration nucléaire généralisée ou par une bonne vieille guerre conventionnelle sur le terrain.

L’opposition entre les deux blocs a fait les choux gras de beaucoup d’auteurs et a fasciné d’innombrables lecteurs. Inutile d’imaginer une guerre entre le Schtroumpfland du Sud et la Schtroumpfanie du Nord pour les retenir en haleine.

Quoique malheureusement cette dernière ne soit pas prête de tomber en désuétude.
Puis un jour, l’URSS est tombée. Les lolcats ont dominé le monde. Et les schtroumpfs sont devenus le dernier espoir de l’humanité.

Parce qu’une histoire de science-fiction avec des éléments géopolitiques est en général truffée de crises et de guerres, tu sais que le futur ne sera pas figé.

Mais ça implique d’admettre aussi que des éléments géopolitiques que tu croies stables et fermement ancrés dans la réalité d’aujourd’hui ne sont pas figés non plus.

Septième erreur fatale : croire que le passé est figé

Imaginons que tu souhaites situer ton roman cinquante ans dans le futur, mettons en 2066. Il y aura – ou il y aura eu – des révolutions partout et tout plein de factions qui s’affrontent.

Comme tu ne souhaites pas trop bousculer tes lecteurs, tu as déjà extrapolé un peu les factions qui s’opposeront. Par exemple, une Fédération européenne contre une Alliance Asiatique.

Alors oui, peut-être que dans cinquante ans, nous aurons ces deux factions. C’est une hypothèse possible.

Mais les placer dans ton roman de science-fiction serait sans doute une erreur.

Pourquoi ? Fais ce petit exercice tout simple.

Au lieu de te projeter cinquante ans dans le futur, reviens cinquante ans dans le passé. Cet article date de 2016, ça donnerait 1966.

Trouve une carte du monde de cette époque. Bon, d’accord, il est vrai qu’à part l’URSS, les frontières n’ont pas changé tant que ça. La raison est simple : nous vivons une exceptionnelle période de paix et de stabilité.

Oui, exceptionnelle par rapport au reste de l’histoire.

Répète l’exercice et retranche encore cinquante ans. Débrouille-toi pour trouver la carte du monde en 1916 et comprends enfin où je veux en venir.

Si un auteur de science-fiction en 1916 avait opposé la Prusse avec l’Empire Ottoman en 1966, on aurait tous bien rigolé.

Tu t’apprêtais pourtant à reproduire cette erreur en situant les blocs politiques actuels – je ne parle même pas d’États, note-le bien – cinquante ans dans le futur.

Géopolitique de la ringardise
Géopolitique de la ringardise

Huitième erreur fatale : surinterpréter l’Histoire

Si tu écris de la science-fiction et que tu es amateur d’histoire et de géopolitique, fan du Dessous des cartes ou équivalent, tu sais probablement qu’il existe des schémas, des répétitions, des fils conducteurs dans notre histoire.

L’histoire étudiée à un niveau macroscopique permet en effet d’identifier des dynamiques qui se répètent à un rythme étonnamment régulier. Dynamiques qui ne changent que très peu quelles que soient les crises et les périodes de stabilité.

Et qui sont donc un terreau fertile et sûr pour bâtir une intrigue de science-fiction dans une société du futur.

Paradoxe de la science-fiction : il faut comprendre le passé pour inventer le futur

L’erreur à ne pas faire, dans ce cas précis, serait de chercher à tout prix à extrapoler toute la chaîne d’événements entre ton présent actuel et ton futur hypothétique.

Verser dans la prospective et l’anticipation, donc, uniquement pour justifier ce futur hypothétique.

Or en science-fiction, le futur inventé n’a pas besoin d’être justifié par des événements historiques.

Neuvième erreur fatale : croire que nos petits-enfants agiront comme nos grands-parents

Tout ça devient un peu difficile ? Alors oublie les États. Oublie la politique d’aujourd’hui. Oublie l’actualité.

Pense par génération.

Imagine un enfant de dix ans en 2016, avec sa tablette branchée sur Angry Birds et son vlog sur YouTube. Maintenant, imagine cet enfant cinquante ans plus tard, à soixante ans, fraîchement élu leader de son pays.

Réfléchis une seconde. Tu crois vraiment qu’il se comportera comme notre président actuel ? Que sa façon d’aborder les circuits diplomatiques sera la même qu’aujourd’hui ? Que les problèmes et les priorités qu’il aura à gérer seront les mêmes ?

Bonjour peuple. J'utilise les nouvelles technologies de l'information et de la communication pour être à la mode mais en fait je n'y comprends rien.
Bonjour peuple. J’utilise les “nouvelles technologies de l’information et de la communication” pour faire genre mais en fait je n’y comprends rien.

Bien sûr que non. Et ce sera d’ailleurs la même chose pour les leaders des autres États.

Dixième erreur fatale : ne pas chercher à renouveler le genre

Enfin, quand je dis États…

Si ça se trouve, dans cinquante ans, dans un siècle, le concept même d’État, de frontières, aura peut-être disparu, ou évolué.

Qui te dit que nous n’aurons pas des communautés locales fragmentées tous les vingt kilomètres, un cartel de mégacorporations, ou pourquoi pas une forme de gouvernement unifié, ce vieux mythe d’une humanité rassemblée sous une même bannière ?

Et encore, ces hypothétiques formes de gouvernement restent désespérément classiques. On pourrait même dire désuètes, tant elles ont été développées et ressassées par d’innombrables auteurs.

Tout le monde a cru à mon soi-disant “empire”, alors qu’il s’agit en réalité d’une autocratie technomilitariste reposant sur un mysticisme pseudo-animiste d’ordre féodo-vassalique !

Il serait pas mal que tu dépoussières un peu tout ça et que tu te tritures les méninges.

Avec notre entrée dans l’ère digitale, on pourrait avoir des États virtuels dématérialisés auxquels on choisira d’appartenir en fonction de critères que nous n’arriverions pas à comprendre aujourd’hui.

On pourrait avoir des individualités connectées en réseau, opérant une démocratie tellement directe que le gouvernement est remplacé par une intelligence artificielle neutre qui définit son action en fonction des micro-changements quotidiens de l’opinion.

Mais je ne vais pas te mâcher le boulot. Tu es un écrivain de science-fiction, alors imagine, bon sang !

Onzième erreur fatale : ne pas être intemporel

S’abstraire du présent. Comprendre les mécanismes du passé. Tout remettre en cause dans le futur.

Tout ça, c’est important. Mais ça ne suffira pas.

Il va te falloir aller un cran plus loin pour que ton histoire soit encore lue dans trente ans.

Tout se résume à deux possibilités, en fin de compte :

  • Soit ton histoire sera un tel succès qu’elle deviendra mythique pour plusieurs générations de lecteurs, auquel cas tes lecteurs dans trente ans te pardonneront ton manque de rigueur. Je préfère prévenir, Star Trek et Star Wars sont déjà sur le marché, pour ne citer qu’eux. Et pourtant, que d’erreurs ils ont commises à leurs débuts !
  • Soit ton histoire cherchera à répondre une grande question humaine qui sera encore en suspens dans trente ans – et même dans trente mille. Une histoire qui cherchera à faire réfléchir et pas seulement à divertir. Et donc qui amènera tes différentes générations de lecteurs à se poser les mêmes questions.

Car c’est cela, être intemporel. Être capable de se retrouver entre les mains d’un adolescent qui, une fois adulte, verra son grand dadais de garçon le lire à son tour. Qui lui aussi, le trouvera dans la bibliothèque de sa fille.

Être intemporel, c’est peut-être le plus grand défi d’un écrivain.

Douzième erreur fatale : ne pas remettre son travail en question

Ma première idée de roman de science-fiction était une anticipation de mon propre présent. Avec des factions proches des nôtres situées un bon siècle dans le futur. Plusieurs révolutions s’étaient même succédées.

Ça m’a pris du temps, parce que je débutais, mais j’ai fini par mettre tout ça de côté, quand ce n’est pas à la poubelle.

L’intrigue de départ reste intéressante et certains éléments demeurent exploitables, notamment les dynamiques politiques qui sont toujours valables.

Mais notre présent restait un point de référence très casse-gueule. J’ai donc tout remis à plat et réfléchi à autre chose.

Ma solution : imaginer le futur de ce futur.

L’astuce, c’est qu’en faisant de ce second futur le présent de mon intrigue, il est devenu le point de référence du premier. De sorte que ce dernier est devenu le passé du second au lieu d’être le futur de notre présent.

Quelqu’un veut une aspirine ?
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3 Commentaires
  1. Jeremy 4 ans Il y a

    Chaque nouvelle invention technologique apporte d’abord une période de progrès, suivie d’un “âge des conséquences” qui remet fortement en question le progrès en question. Une bonne idée pour la SF est de pointer les nouvelles technologies du présent et d’imaginer cet âge des conséquences.

  2. Arnaud Lécuyer 8 ans Il y a

    Je ne partage pas tout à fait ton opinion. Toutes ces contraintes que tu te fixes rendent quasiment impossible toute histoire de SF se passant sur Terre dans un avenir proche.
    Prends par exemple Wang, de Pierre Bordage. Il imagine en 2212 une Europe fortifiée derrière un immense mur la séparant d’une vague anarchie arabo-asiatique, et refoulant tous les réfugiés qui voudraient traverser.
    Bien sûr que la structure politique décrite ne correspond et ne correspondra pas à la réalité actuelle et future mais tout de même… beaucoup d’éléments de l’histoire sonnent juste et quasiment d’actualité alors que ce roman a déjà 20 ans.
    Un roman de SF peut rester pertinent si les grandes idées sont parlantes; et le lecteur peut pardonner un contexte qui se serait écarté de l’histoire “réelle”.
    Et je reste par exemple fan de la série Cosmos 1999, même si nous sommes en 2016. Il suffit que je me dise dans ma tête que la série s’appelle en fait Cosmos 2099 et hop ça marche.

    • sfzone 8 ans Il y a

      Merci Arnaud ! Je dirais dans ce cas pour préciser mon propos qu’être ringard, c’est de ne pas avoir pensé ni envisagé, de façon consciente, que les choses pourraient évoluer dans le futur par rapport au présent.

      Pour reprendre l’exemple du livre impliquant l’URSS, l’auteur aurait peut-être dû transformer un peu le nom, ou parler de bloc soviétique ou de bloc rouge, plutôt que de transposer en 2050 le système exactement tel qu’il était dans les années 80. Je ne le dis pas, mais il n’y avait pas que le nom, même les frontières, les capitales et les systèmes politiques n’avaient pas évolué.

      Pour Wang, ta remarque est juste si on prend les choses au pied de la lettre. Mais il s’agit de blocs géopolitiques, culturels et religieux qui coexistent depuis plusieurs siècles, et ça ne choque donc pas de les retrouver deux siècles dans le futur. D’autant que Bordage ne les a pas transposés, il a bien extrapolé leur évolution, contrairement à l’auteur du livre sur l’URSS (que je ne cite pas par pudeur)

      J’adore ton astuce pour Cosmos 1999 !

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