Imaginons que tu aies écrit un prologue pour ton histoire et que ce soit la plus belle chose que tu aies jamais écrite.

Je sais ce que c’est, j’ai pensé la même chose du mien.

Je tenais absolument à avoir un prologue qui créerait la surprise chez le lecteur. Une sorte d’anti-prologue écrit à la première personne où le héros se moquerait justement des prologues, de ceux qui les écrivent et de ceux qui les lisent. Et le héros de démontrer pourquoi ce prologue-ci était essentiel pour comprendre la suite.

Je l’ai réécrit plusieurs fois, j’ai tenté de le placer au milieu du livre, et même d’en faire un épilogue. Il me plaisait tellement, ce prologue. Puis, à contrecoeur, je me suis finalement résolu à l’éliminer parce qu’il ne collait pas avec le reste de l’histoire.

Le pire, c’est que ce n’était même pas ma première tentative. Les cinq ou six autres versions que j’avais écrites avant étaient encore plus insipides.

Tout commença il y a cinq milliards d'années.
Tout commença il y a cinq milliards d’années. (Civilization I)

Lorsque l’on débute l’écriture d’une histoire, on est souvent tenté d’ajouter un prologue pour des raisons que l’on pense bonnes, mais qui dans bien des cas s’avèrent mauvaises.

Voici comment faire la différence entre un bon et un mauvais prologue. Enfin, plutôt comment l’éliminer, l’incinérer et ne plus jamais entendre parler de lui.

Car les bonnes raisons d’écrire un prologue se comptent sur les doigts d’une main. Deux doigts, pour être exact, comme tu le découvriras à la fin de cet article.

Un prologue est signe d’un manque de confiance en soi

Arkan-le-Cruel avait semé vingt ans durant mort et désolation sur les Trois-Continents. Entre lui et les riches plaines du Royaume de Nador se dressait encore la Cité franche de Stofforn. La citadelle insoumise exigea un duel rituel que l’arrogant conquérant accepta ; ce fut sa dernière erreur. Goran l’Intrépide défia le géant en combat singulier et le terrassa. Ainsi s’acheva la longue tyrannie des J’Torr sur le monde d’Osgarrhad.

Glurps.

Bon, j’avoue, j’ai un peu forcé le trait. Trop de personnages, trop de noms propres à digérer, trop de faits historiques sans intérêt qui empêchent d’en venir au fait, c’est-à-dire à la véritable histoire, celle qui sera racontée ensuite.

Quel besoin a-t-on d’avoir tout ce fatras d’informations pour comprendre l’histoire qui va suivre ?

Servir un plat roboratif au lecteur alors qu’il s’attend à un simple apéritif n’est pas du tout dans son intérêt. C’est au contraire la meilleure façon de lui refiler une indigestion.

Notre chef vous a préparé un assortiment de délicieux prologues comme les aimez. (Le Sens de la Vie)

Les écrivains débutants rédigent en général ce genre de texte parce qu’ils ont peur que leurs lecteurs ne comprennent pas le monde qu’il va leur donner à découvrir.

Les écrivains de l’imaginaire écrivent des prologues par manque de confiance en eux

C’est un peu comme un crédit à la consommation. C’est une solution de facilité qui permet d’en avoir le plus possible dans un minimum de temps. C’est de l’argent facile, du profit rapide, mais on finit vite par s’en mordre les doigts.

Car quand vient le moment de payer les intérêts et qu’il faut se mettre à écrire le chapitre un, on se retrouve sans rien de vraiment d’intéressant à raconter parce que tout l’arrière-plan de l’histoire a déjà été révélé.

Théorie économique du prologue.
Principes économiques du prologue : théorie et réalité.

Un prologue gâche le plaisir de la découverte

Les lecteurs ne lisent pas un roman pour apprendre quelque chose : ils le lisent pour se laisser emporter dans un monde imaginaire.

Si tu balances dans ton prologue toutes les réponses à des questions qu’ils ne se sont pas encore posées, non seulement tu ne vas pas les éclairer, mais tu vas commettre une erreur fatale : gâcher tout le plaisir qu’ils s’attendaient à ressentir en découvrant les choses au fur et à mesure.

C’est exactement l’erreur qu’ont faite les producteurs du film À la Croisée des Mondes. Sentant le filon dans la lignée des films familiaux fantastiques menés à l’époque par Harry Potter, ils ont souhaité adapter le best seller de Philip Pullman au cinéma.

Oui mais, attention : on s’adresse à un public familial. Un public pour qui les dæmon, aléthiomètres et autres inventions abracadabrantesques doivent être expliqués dès le départ, sous peine d’embrouiller ces pauvres personnes et de les perdre – et pire encore : de perdre leur porte-monnaie, que l’on compte bien voir s’ouvrir à nouveau à la sortie du volet suivant.

Enfin, c’est ce que pensaient les producteurs et le réalisateur qui, apparemment, n’ont rien compris à ce qui fait l’essence de la fantasy.

- C'est quoi, ça ? - Un athielo... un aleto... - Ok, c'est trop compliqué. Appelle ça "Boussole d'Or" et fais m'en un produit dérivé fissa. Et cher, de préférence.
– C’est quoi, ça ? – Un aliétho… un athélio… – Ok, c’est trop compliqué. Appelle ça “Boussole d’Or” et fais m’en un produit dérivé fissa. Et cher, de préférence.

Du coup, ils ont ajouté en début de film une introduction narrative en voix off pour vomir tout un hiatus sur le monde de la jeune Lyra dès avant le premier dialogue.

Une critique du film À la croisée des mondes a expliqué l’effet désastreux ainsi obtenu :

Le début du film explique d’emblée au spectateur tout le merveilleux que le lecteur avait pris plaisir à explorer lentement en lisant l’histoire. – Tasha Robinson

On parle quand même là d’un film qui a coûté la bagatelle de 180 millions de dollars – pour l’essentiel dépensés en effets spéciaux. Comme quoi, tout le monde peut commettre des erreurs.

Tout le monde peut-il cependant en commettre deux ? Le film À la croisée des mondes est également parvenu à rater sa fin en s’achevant sur un cliffhanger insoutenable. Là encore parce que les producteurs avaient trop peur que les spectateurs ne reviennent pas pour le volet suivant.

Des spectateurs qui peuvent toujours attendre. Le deuxième volet ne fut jamais tourné parce que le premier fut un flop.

Volet qui ne fut jamais tourné parce que le premier fut un flop. En revanche, il te reste le livre et d'ailleurs je te le recommande.
“Mesdames et messieurs, rien n’est perdu ! Pour votre plus grand plaisir, voici le livre de la suite du film !”

Un prologue prend les lecteurs pour des idiots (surtout s’ils lisent de l’imaginaire)

Ce que cette erreur nous enseigne, c’est qu’il est stupide de croire que les spectateurs et les lecteurs ne sont pas capables de saisir le contexte d’une histoire qui se passe dans un univers étrange dont les règles diffèrent du nôtre.

C’est d’autant plus faux en science-fiction et en fantasy, où les lecteurs s’attendent justement à trouver des univers étranges aux règles mystérieuses.

Parce que c’est précisément ce qu’ils recherchent.

Au moment de l’exposition d’une histoire, un lecteur est un peu comme un touriste qui visiterait un monument célèbre pour la première fois.

Il se laisse submerger par la beauté de l’ensemble mais reste attentif à chaque détail. Son esprit est en éveil, tous ses sens sont sollicités pour s’imprégner de l’atmosphère du lieu, qu’elle soit nostalgique, spirituelle ou carrément épique. Il imagine des personnes illustres en train de fouler ce sol, d’autres en train de concevoir l’édifice et de mettre en branle toute la volonté d’une cité, d’un pays, pour ériger un bâtiment capable de survivre aux siècles à venir.

Un prologue, en revanche, est l’équivalent du guide touristique que l’on feuillette négligemment sur le parvis avant de se dire que, bon, finalement, on en sait assez et qu’on ne va pas perdre du temps à entrer à l’intérieur.

Okay. C'est vieux, c'est grand, c'est en fer. Assez perdu de temps. Où est Disneyland ?
Okay. C’est vieux, c’est grand, c’est en fer. Assez perdu de temps. Où est Disneyland ?

Le manque d’information au début d’une histoire n’a aucun risque de perdre le lecteur : au contraire, c’est l’opportunité rêvée pour l’émerveiller et l’encourager à faire travailler son imagination.

Un prologue de la littérature imaginaire ne doit pas offrir des réponses mais des questions

En tant qu’écrivain, tu dois jouer sur le manque total d’informations possédées par le lecteur pour révéler les règles de ton univers au fur et à mesure.

Les informations essentielles doivent être distillées de façon invisible par petites touches intégrées dans l’histoire, et la seule façon de réussir cela, c’est de faire confiance à l’imagination du lecteur.

Après tout, on ne les appelle pas les littératures de l’imaginaire pour rien.

Un prologue emploie souvent des poncifs bien ringards

Imaginons que ton prologue soit un concentré d’action et d’adrénaline, avec une course-poursuite ou une bataille, parce que tu veux montrer que tu en as sous la plume. Histoire d’en mettre plein la vue au lecteur, tu pousses même le vice en finissant sur un moment de tension insoutenable.

Puis vient le chapitre un, qui présente le héros dans sa ferme boueuse ou son orphelinat. Le jeune fermier / orphelin est de corvée de chiottes, pauvre et personne ne l’aime, etc. Bref, c’est aussi insipide qu’une soupe sans sel. Et après le flamboyant prologue, carrément inbuvable.

T’as fait quoi, toi, pendant la Grande Guerre des Sorciers ? Moi, rien. Je zonais sous l’escalier.

Autre exemple de prologue usé jusqu’à la corde, celui où le sombre Méchant commet de sombres méfaits dans son sombre repaire.

On l’entend ruminer de sombres desseins contre le héros avec une gniarkitude consommée. Le héros ignore tout de l’existence du méchant, mais le lecteur, lui, sait ce qui va lui tomber sur la gueule.

Le problème, c’est qu’à ce moment du récit, le lecteur ne sait encore rien de l’existence du héros. Sans compter qu’un méchant dans son manoir / repaire / QG secret au coeur d’un volcan, c’est vraiment la loose.

Ouais, mais c’est tellement la classe.
Ouais, mais c’est tellement la classe. (Les Indestructibles)

Un prologue passe rarement l’épreuve du premier lecteur

Bon, je le vois bien, tu as encore des doutes. Tu n’arrives pas encore à presser le bouton rouge et faire de ton prologue fièrement placé en tête de ton roman une vieille archive oubliée dans les méandres de ton ordinateur.

Il va donc te falloir de l’aide.

Fais le test suivant. Donne ton prologue à quelqu’un qui ne connaît rien de ton histoire, accompagné du premier chapitre. Dans le meilleur des cas, ledit lecteur te dira – avec des mots polis et choisis, du moins je l’espère – que ton prologue est lourd, bourré d’informations sans intérêt, que son rythme n’est pas le même que le premier chapitre – bref, que tu ferais mieux de t’en débarrasser.

Pas encore convaincu ? Aucun problème, on va régler ça par la manière forte.

Retire ton prologue de ton histoire. Allez. Tout de suite.

Efface ton pavé, et plus vite que ça.

C’est ça, copie-le ailleurs en faisant semblant que personne n’a rien vu. (Chinatown)

Cette fois, ne donne que ton premier chapitre à lire à un autre lecteur. Puis demande-lui après sa lecture s’il y a quelque chose qu’il n’a pas compris.

À ta grande surprise, tu te rendras compte qu’il n’a eu aucun problème de compréhension, et même mieux, qu’il attend avec impatience de lire le prochain chapitre.

“Et encore, je te le dis uniquement parce que tu ne m’as pas obligé à lire un autre de ces prologues à la con.” (La Folle Histoire du Monde)

À moins de faire lire ton chapitre à ton neveu de cinq ans, le lecteur que tu auras choisi sera loin d’en être à sa première histoire. Bien sûr, des informations lui manqueront. Après tout, ce n’est qu’un premier chapitre.

Le truc, c’est que ton lecteur sait que dans toute histoire, les questions restées sans réponse au premier chapitre seront révélées dans les chapitres suivants. Et donc qu’un premier chapitre ne peut pas tout révéler.

Encore une fois, tu as été victime de ton manque de confiance en toi. À ce stade de l’article, ça ne devrait pourtant plus t’étonner.

Un prologue passe encore moins le boss de fin de niveau

Bien sûr, tu peux rester persuadé – malgré ce test on ne peut plus convaincant – que

Si, ça passe ! Je te dis que ça passe ! Et si je dis que ça passe, c’est que ça passe ! – Anonyme (et qui le restera)

Non, ça ne passera pas.

Alors respire un grand coup et coupe le cordon tout de suite.

Si ce n’est pas toi qui le fait, ce sera un autre. Je pense tout particulièrement au boss de fin de niveau de tout écrivain, j’ai nommé l’éditeur.

Supra-correctoro-fulguratron ! (Minecraft)

J’ai fait quelques recherches avant de commencer à écrire cet article. Eh bien figure-toi que je n’ai pas su trouver un seul exemple de roman avec un mauvais prologue. Autant les adaptations de romans par de mauvais producteurs biberonnés au marketing qui prennent les spectateurs pour des idiots, ça existe, autant les mauvais prologues se font rares dans ma bibliothèque.

Alors de deux choses l’une : soit je n’ai que des bons bouquins – ce qui m’étonnerait franchement – soit il existe dans la chaîne éditoriale de nombreuses personnes qui réceptionnent, lisent, annotent, corrigent, approuvent, valident les histoires qu’on leur soumet.

Des personnes qui ne font tomber les livres entre les mains insatiables de leurs lecteurs qu’après, et seulement après, avoir convaincu l’auteur de retirer ce gras superflu qui faisait comme une grosse bosse derrière la première de couverture.

Un éditeur est un professionnel qui doit savoir satisfaire les plus futiles lubies de ses auteurs. Si ces derniers sont désireux d’épargner des dizaines d’arbres en évitant d’imprimer un autre de ces ignobles prologues, qu’il en soit ainsi. L’édition est un milieu difficile où il faut savoir être prêt à tous les sacrifices. 

Prologue possible n° 1 : le lourd héritage

Comme je le disais plus haut, il n’existe que deux raisons où un prologue peut se justifier.

La première, c’est lorsqu’il existe une très longue période de temps entre le prologue et le premier chapitre. Et que ledit prologue expose des faits passés qui auront d’importantes conséquences sur l’intrigue principale.

Par exemple, un prologue qui se passerait au Moyen-Âge et dont les révélations ont un effet sur l’histoire qui elle, a lieu à l’époque contemporaine.

Autre exemple, le début de La Communauté de l’Anneau (le film, tout du moins).

Le prologue relate les guerres du Deuxième Âge de la Terre du Milieu avec la défaite de Sauron, la disparition de son anneau, puis sa découverte par Sméagol / Gollum, deux millénaires et demi plus tard.

Bien sûr que si ! Toi et tes elfes, vous êtes immortels ! Trouver l’anneau vous aurait pris, quoi, dix ou douze ans à sonder une rivière ? Pour faire des prophéties foireuses, ça jacte, mais quand il s’agit de sauver le monde, terminé y a plus personne.

Sans ce prologue, le spectateur qui ne connaît pas l’histoire ne peut pas prendre la mesure de l’importance de l’Anneau unique. Sans ce prologue, ce n’est plus un anneau magique capable de provoquer la fin du monde mais une vulgaire breloque qu’un vieux schnock utilise pour faire une blague à ses voisins.

Le sacro-saint principe à respecter étant que le prologue – par sa définition même – doit toujours se passer avant l’intrigue principale. S’il se passe après, alors c’est un flash forward (le contraire du flash back) et il faut l’appeler tout simplement… premier chapitre.

Prologue possible n° 2 : l’info critique à connaître

La seconde (et dernière) raison qui peut justifier un prologue, c’est si le prologue révèle des faits critiques que le lecteur ou le spectateur a impérativement besoin de savoir.

Dans Star Wars, un Nouvel espoir, le film débute par le fameux prologue sous forme de texte déroulant.

Georges Lucas ne fait pas de chichis, il n’encombre pas le spectateur de millions de mots inutiles. Tout ce que l’on a besoin de savoir tient sur trois paragraphes.

Par contre, il n’a pas pu s’empêcher de meubler son prologue de trois films quinze ans plus tard.
Par contre, il n’a pas pu s’empêcher de meubler son prologue de trois films quinze ans plus tard.

Sans ce mini-prologue, on ne comprend pas bien pourquoi ce vilain type en cape noire (indice visuel : il est méchant) s’attaque à la princesse aux oreilles en forme de pains aux raisins. Et surtout, on ne peut pas savoir pourquoi il tient tellement à ces plans dont il ne parle d’ailleurs qu’au bout de quelques minutes.

Sans prologue, pour ce qu’on en sait, ça pourrait très bien être un client en colère qui s'est fait entuber par son architecte.
Sans prologue, pour ce qu’on en sait, ça pourrait très bien être un client en colère qui s’est fait entuber par son architecte.

Autre prologue archi-connu, celui de Harry Potter à l’École des sorciers, premier livre de la saga. Il permet de révéler assez subtilement que dans le monde imaginé par J. K. Rowling, il existe une passerelle entre le monde « normal » et celui des sorciers. Avec Dumbledore qui délumine la rue, on comprend que la magie opère dans les deux mondes.

Le prologue permet également de soulever des questions importantes qui aideront à supporter le passage de l’épisode des Dursley, qui sinon, semblerait assez ennuyeux. Enfin, en présentant le grand mage et le demi-géant hirsute comme les protecteurs de Harry (alors que tout bien considéré, ils n’en ont pas l’apparence), on comprend qu’ils sont bienveillants et qu’ils ne voudront pas le moindre mal au héros lorsqu’on les reverra plus tard dans l’histoire.

Sans quoi cette scène serait aussi effrayante que Vendredi 13. (Harry Potter I)

Pour conclure, sache que J. K. Rowling a trouvé une ruse de sioux extrêmement efficace pour se débarrasser de son prologue.

Puisqu’il s’agit de son premier livre, on imagine sans peine combien elle l’a tourné et retourné dans tous les sens pour tenter de déterminer si elle pouvait le garder ou pas.

Puis un jour, elle a tranché ce noeud gordien et fait quelque chose de magique. Quelque chose dont tu ferais bien de t’inspirer.

Elle a ouvert son traitement de texte, effacé le mot « Prologue » et l’a remplacé par « Chapitre 1 ».

Pour poursuivre sur ce sujet, deux bons articles de Ava Jae (en anglais) qui fait partie du top 100 des blogs d’écriture américains : ici et ici.

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5 Commentaires
  1. SF Zone 4 ans Il y a

    Une autre (excellente) raison de ne pas écrire de prologue : 90 % des romans soumis à un éditeur sont impitoyablement éliminés avant la page 20.

    À bon entendeur.

  2. sfzone 7 ans Il y a

    Pour approfondir le sujet, un article de Monde Fantasy détaillé et argumenté, et surtout, qui ne propose pas forcément le même point de vue : http://www.monde-fantasy.com/prologue-ou-pas

  3. Sycophante Cocyclics 8 ans Il y a

    Merci pour cet article qui m’a fait hurler de rire (et que je vais partager). Avant d’être publié, j’ai gardé pendant des années un prologue sur mon tome 1, je me souviens m’en être débarrassé en ayant une boule dans la gorge… Aujourd’hui, je n’ai qu’une peur : qu’un lecteur le découvre un jour et le partage sur le Net ! Par contre mon tome 3 commence par l’hommage d’une université à un personnage censé être mort dans une expédition. Il y a de l’ironie dramatique (car le lecteur connait la vérité) et du coup cela permet de rappeler (avec un peu d’humour) les événements du tome 2…

  4. Nicolas Habonneau 8 ans Il y a

    Article très intéressant. Il est vrai qu’un prologue est généralement trop bavard et ne donne pas (toujours) envie de découvrir la suite.
    Merci pour votre travail.

    • sfzone 8 ans Il y a

      Merci pour ton commentaire très encourageant Nicolas. J’espère que les prochains articles te plairont.
      @tous : Nicolas peut être suivi sur Twitter (@GaialaDCT) et sur Facebook (www.facebook.com/gaialalivre/)

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